Des unités de recherche renforcées

L’établissement a sensiblement augmenté la dotation globale des unités de recherche dont elle est (co)tutelle et a défini, en lien avec la communauté scientifique, des critères transparents de répartition des crédits qui ont permis de rééquilibrer progressivement les crédits alloués aux unités de recherche, tout en tenant compte des besoins spécifiques de certaines unités.

L’objectif principal était de permettre aux unités et aux enseignants.es chercheur.es de financer, grâce à des crédits récurrents, des activités de recherche et d’animation scientifique ne s’inscrivant pas dans une logique d’appel à projet et de procurer une aide financière plus substantielle aux doctorant.es pour faire leurs terrains ou participer à des manifestations scientifiques. Ces mesures, alliées à un soutien en personnels et à un accompagnement des unités dans leurs projets, ont permis de renforcer les laboratoires.

  • Mise en œuvre concertée d’un modèle unifié d’allocation des moyens aux unités de recherche reposant sur des critères transparents avec mise à jour annuelle.
  • Augmentation de 48 % de la dotation globale des laboratoires, soit +390 000€.
  • Mise en place en 2017 d’une allocation de crédits spécifiques aux unités pour financer une opération scientifique d’envergure, un logiciel ou une plateforme, l’aménagement d’un espace expérimental, etc.
  • Recrutement de plusieurs personnels d’appui à la recherche dans les laboratoires en particulier un ingénieur en archéologie responsable des chantiers écoles (mutualisé entre deux unités), un ingénieur informatique (mutualisé entre deux unités) et une gestionnaire. La quotité de travail des gestionnaires à temps partiel a été augmentée pour atteindre 100%.
  • Augmentation et harmonisation des décharges accordées aux directeur/rices d’unité ; le nombre d’heures de décharge allouées aux directeur/trices d’unité a augmenté de près de 200 heures.
  • Implication plus grande des directeur/trices d’unité dans la politique scientifique de l’établissement grâce à la mise en place de deux réunions des directeur/rices d’unité par an. À l’automne 2018, un séminaire hors les murs d’une journée a rassemblé les directeur/rices d’unité et les membres de la commission recherche afin de réfléchir aux priorités de l’établissement en matière de recherche. Depuis 2018, tou.tes les directeur/trices d’unités sont également invité.es au conseil des directeur/rices de composantes. Enfin, afin de mieux prendre en compte les besoins de l’établissement en matière de recherche, les laboratoires ont été davantage impliqués dans le dialogue de gestion, en particulier dans la campagne de postes d’enseignant.es-chercheur.es.
  • Fort investissement dans la création et le fonctionnement de la MSH Lyon Saint-Etienne qui est passée en 2018 du statut de FRE à celui d’USR. Outre une contribution annuelle de 10 000 euros, l’Université Lyon 2 met des personnels à la disposition de la MSH ainsi que des locaux dans lesquels ont été engagés des travaux importants.
  • Soutien à la création d’une équipe émergente en psychologie du développement (DIPHE).

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